L’auto-entrepreneuriat est connu pour permettre de travailler tout en ayant plus de flexibilité. Les Français sont de plus en plus nombreux à relever le défi et ils ont ainsi augmenté de 17 % entre 2020 et 2021, selon des chiffres publiés par l’INSEE. On vous explique donc dans cet article les raisons pour lesquelles se laisser tenter.
L’auto-entrepreneuriat, en quoi ça consiste ?
Une micro-entreprise est une société individuelle qui est partagée entre deux régimes. Elle fonctionne sous le régime fiscal d’une microentreprise et le régime micro-social pour ce qui est du paiement des cotisations et des contributions sociales.
L’objectif demeurant la simplification des démarches de gestion des activités, ainsi que du processus de création.
La micro-entreprise est soumise une limite pour en ce qui concerne son chiffre d’affaires. Il est de 176 200 euros par les activités liées à la vente et de 72 500 euros par les activités de prestation de services. En cas de dépassement de ces seuils, l’auto-entreprise basculerait sur le mode de fonctionnement d’une société classique.
Concrètement, le régime de l’auto-entreprise est particulièrement adapté aux entrepreneurs débutants, puisque cela permet de tester une activité. Les aides pour les auto-entrepreneurs constituent aussi un argument important, celles-ci étant nombreuses.
Le statut de micro-entrepreneur, pour qui ?
Pour profiter du statut de micro-entrepreneur, certaines conditions doivent être réunies. Il faut notamment être une personne physique, mais aussi :
- Être un particulier résidant en France.
- Ne pas être un mineur non émancipé ou un majeur sous curatelle.
- Ne pas faire l’objet d’une interdiction légale de gestion d’entreprise.
- Avoir réalisé son inscription au Centre de formalités des entreprises.
- Ne pas être déjà inscrit au régime des travailleurs non-salariés ou gérant d’une EURL.
En revanche, certains professionnels ne peuvent prétendre à devenir auto-entrepreneurs. On pensera notamment aux militaires, aux salariés en congé parental, mais aussi aux auteurs de l’esprit et aux officiers ministériels ou publics.
Les avantages de l’auto-entreprise
Lorsque l’on débute une activité, le régime de l’auto-entrepreneur présente de nombreux avantages, l’idée demeurant de simplifier la gestion au maximum. Ainsi, les charges sont réduites. Dans le cas où un micro-entrepreneur ne percevrait pas de revenus, il ne paierait alors pas de charges.
Et si des charges devaient être réglées, le calcul forfaitaire resterait facile à réaliser. Il faut aussi savoir que sous certains seuils, la TVA ne s’applique pas. Parmi les autres avantages, on retrouve notamment :
- Les obligations comptables sont moindres.
- On compte peu de formalités administratives pour créer sa micro-entreprise.
- Au départ, il n’y a pas besoin de faire appel à un comptable.
- Il est possible de profiter de l’ACRE durant les trois premières années.
- La protection sociale est complète.
- Il existe un droit à la formation professionnelle.
Autre point positif de la micro-entreprise, elle est compatible aussi bien avec le salariat qu’avec le chômage. Étudiants ou retraités, il est aussi possible d’en profiter, tout en bénéficiant de certaines aides de l’État.
Ces aides profitables aux micro-entrepreneurs
Enfin, il faut savoir que les auto-entrepreneurs peuvent bénéficier de certaines aides apportées par l’État et les collectivités territoriales. On pensera notamment à l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE). Elle permet de recevoir l’allocation chômage sous la forme de capital.
Versée le jour de la création de l’entreprise, son montant est équivalant à 45 % du montant des droits à l’ARE qui restent à verser au début de l’activité. Autre point avantageux pour les micro-entrepreneurs, il est possible d’être exonéré de la cotisation foncière la première année.
Mais pour se faire, il est nécessaire de réaliser une déclaration initiale avant le 31 décembre de l’année de début d’activité.